Les premières traces du prieuré d’Etoy remontent au XIIe siècle, période durant laquelle il est affecté au logement des moines. Il est partiellement démoli en 1537 puis reconstruit sur les vestiges de l’ancien prieuré et de l’ancienne église. Il servit d’écurie puis de four, de grenier et de chambres. Au XIXe siècle, il retrouve son espace de culte au rez-de-chaussée, ainsi qu’un logement à l’étage et dans les combles. Conjointement, la façade sud-est est modifiée ou reconstruite de façon éclectique, mêlant des éléments néogothiques et de style rustique dit « à l’italienne ».
Aujourd’hui, le prieuré est classé en note 2 selon le dernier recensement architectural du Canton de Vaud. Le projet comprend la restauration des façades, tout comme les voûtes d’arêtes et le four situés au rez-de-chaussée. Les espaces de service du logement sont réorganisés à l’étage et dans les combles, selon la typologie des pièces à vivre ainsi que des fermes structurant l’espace sous toiture.
L’ancienne Cure de Colombier-sur-Morges a été construite en 1902. Cette demeure présente un caractère architectural s’apparentant au Heimatstil. Le projet comprend le déplacement de la cuisine dans la remise attenante à l’habitation, la rénovation et restauration des façades, ainsi qu’une redéfinition des accès et des aménagements extérieurs.
Déplacée du nord-est au nord-ouest du bâtiment, la cuisine a été conçue comme un espace de transtion entre l’intérieur et l’extérieur. Un nouveau plancher en cascade relie le rez-de-chaussée, situé en hors parterre, à la terrasse construite comme un prolongement extérieur de cet espace domestique, face au Jura. Conjointement, un vestibule a été aménagé dans la pièce dévolue initialement à la cuisine.
Cette réorganisation partielle du rez-de-chaussée a engendré une redéfinition des accès voitures et piétons attenants au bâtiment. La construction d’une nouvelle remise comme celle d’un nouvel escalier de sevice, spatialisent et accompagnent ce réaménagement. Les véhicules sont cantonnés au nord-est de la propriété, au profit d’une cour orientée nord-ouest, devenue piétonne et à usages domestiques exclusivement. Désormais, cette demeure et ses prolongements extérieurs sont autant d’espaces bénéficiant d’une situation privilégiée et dégagée sur le lac comme sur le Jura.
Le projet de construction d’une maison à deux habitations s’implante perpendiculairement à la ligne de crête de la parcelle, dont les versants sont façonnés par deux ruisseaux. La géométrie de la toiture est en résonnance avec cette configuration topographique et géomorphologique particulière.
Le faîte en ligne brisée génère quatre pans qui évoquent les versants ainsi qu’une noue rappelant la ligne de crête. La volumétrie résultante produit un bâtiment bicéphale. Côté cour, la façade pignon est l’expression d’« une seul maison » avec un porche d’entrée situé à l’axe du faîte. Côté jardin, la façade pignon est l’expression de « deux habitations », avec des loggias situées aux extrémités du bâtiment, suivant le dédoublement du mur pignon.
L’architecture propose ainsi de vivre ensemble mais séparément, à l’image de la ligne de crête qui réunit deux versants mais sépare leurs eaux.
Le projet relève le défi urbain de la densification douce en zone villas. Deux parcelles existantes ont été réduites pour en créer une troisième, intercalée entre les deux premières. Implantée en limite de la voie de desserte, elle initie un nouveau front de rue. L’enjeu architectural de l’habitation est d’amplifier au maximum la surface habitable pour proposer un espace domestique généreux. Le dessin minimaliste du plan et des façades représente la « maison naïve »; le mur pignon sud-ouest donne à voir sur le même plan une porte, des fenêtres et une cheminée.
Ce projet consiste à transformer une petite grange datant du XIX siècle, attenante à la maison existante, en habitation. L’enjeu est de créer un « nouveau foyer », comprenant une salle à manger équipée d’une cuisine, agrémentée d’un âtre; le tout sans altérer l’expression originale et rurale de cette bâtisse.
Dans un état vétuste, cette construction est doublée d’une paroi intérieure en bois, isolant thermiquement ce nouvel espace et supportant la toiture entièrement refaite. Des baies vitrées prennent place entre les murs, derrière les bardages existants.
Afin d’assurer une lumière suffisante à l’intérieur du bâtiment, tout en préservant son intimité vis-à-vis de la rue adjacente et du proche voisinage, les lames du bardage sont pivotées pour former une claire-voie faisant office de brise-soleil. Enfin, la porte d’origine devient un volet se rapportant à la baie vitrée. Fermée, la grange retrouve son écrin d’antan.
Les premières traces du prieuré d’Etoy remontent au XIIe siècle, période durant laquelle il est affecté au logement des moines. Il est partiellement démoli en 1537 puis reconstruit sur les vestiges de l’ancien prieuré et de l’ancienne église. Il servit d’écurie puis de four, de grenier et de chambres. Au XIXe siècle, il retrouve son espace de culte au rez-de-chaussée, ainsi qu’un logement à l’étage et dans les combles. Conjointement, la façade sud-est est modifiée ou reconstruite de façon éclectique, mêlant des éléments néogothiques et de style rustique dit « à l’italienne ».
Aujourd’hui, le prieuré est classé en note 2 selon le dernier recensement architectural du Canton de Vaud. Le projet comprend la restauration des façades, tout comme les voûtes d’arêtes et le four situés au rez-de-chaussée. Les espaces de service du logement sont réorganisés à l’étage et dans les combles, selon la typologie des pièces à vivre ainsi que des fermes structurant l’espace sous toiture.
Ce bâtiment dénommé La Fleur de Lys est sis dans le quartier de Rive. Il est classé en note 2 au recensement architectural du canton de Vaud. Apparaissant dès le XVIe siècle sur les cartes de la ville comme bâtiment singulier, au XVIIIe siècle il fait partie de l’un des cinq grands logis de la ville de Nyon. Devenu propriété de la commune de Nyon en 1946, il est transformé successivement en 1968 puis en1986. Des logements ont été construits dans les combles et les sur-combles. L’espace central couvert et ouvert sur la cour nord a été fermé pour créer une cage d’escaliers d’immeuble intérieure.
Cette intervention conséquente et empreinte d’une architecture caractéristique des années 80 a été allégée visuellement, afin de réconcilier le dispositif contemporain de la cage d’escaliers (colonnes, paillasses, coursives, barrières, etc.) avec les façades intérieures plus anciennes circonscrivant cet atrium. Le revêtement de sol a été supprimé et les teintes de chaque élément reconsidérées. Un échiquier a été dessiné au sol, accompagné de quelques assises cubiques dispersées dans la cage d’escaliers, pour renforcer la centralité et la convivialité de cet espace d’entrée et d’accès aux différents logements.
L’enjeu de ce petit édicule public est d’abriter et de stationner des vélos, en recourant à une construction « minimale ». Celle-ci se compose de quatre portiques métalliques disposés de façon à supporter la toiture, assurer le contreventement de la construction, répartir et appuyer les vélos sous la surface couverte. Des éléments de remplissage sont insérés à l’intérieur des portiques situés aux deux extrémités du couvert pour contenir l’espace dévolu au stationnement. Ils permettent également d’harmoniser l’édicule avec son contexte, à l’image des grilles de remplissage reprenant le motif de celles figurant sur la porte d’entrée de l’immeuble adjacent.
L’ancienne Cure de Colombier-sur-Morges a été construite en 1902. Cette demeure présente un caractère architectural s’apparentant au Heimatstil. Le projet comprend le déplacement de la cuisine dans la remise attenante à l’habitation, la rénovation et restauration des façades, ainsi qu’une redéfinition des accès et des aménagements extérieurs.
Déplacée du nord-est au nord-ouest du bâtiment, la cuisine a été conçue comme un espace de transtion entre l’intérieur et l’extérieur. Un nouveau plancher en cascade relie le rez-de-chaussée, situé en hors parterre, à la terrasse construite comme un prolongement extérieur de cet espace domestique, face au Jura. Conjointement, un vestibule a été aménagé dans la pièce dévolue initialement à la cuisine.
Cette réorganisation partielle du rez-de-chaussée a engendré une redéfinition des accès voitures et piétons attenants au bâtiment. La construction d’une nouvelle remise comme celle d’un nouvel escalier de sevice, spatialisent et accompagnent ce réaménagement. Les véhicules sont cantonnés au nord-est de la propriété, au profit d’une cour orientée nord-ouest, devenue piétonne et à usages domestiques exclusivement. Désormais, cette demeure et ses prolongements extérieurs sont autant d’espaces bénéficiant d’une situation privilégiée et dégagée sur le lac comme sur le Jura.
Le projet de construction d’une maison à deux habitations s’implante perpendiculairement à la ligne de crête de la parcelle, dont les versants sont façonnés par deux ruisseaux. La géométrie de la toiture est en résonnance avec cette configuration topographique et géomorphologique particulière.
Le faîte en ligne brisée génère quatre pans qui évoquent les versants ainsi qu’une noue rappelant la ligne de crête. La volumétrie résultante produit un bâtiment bicéphale. Côté cour, la façade pignon est l’expression d’« une seul maison » avec un porche d’entrée situé à l’axe du faîte. Côté jardin, la façade pignon est l’expression de « deux habitations », avec des loggias situées aux extrémités du bâtiment, suivant le dédoublement du mur pignon.
L’architecture propose ainsi de vivre ensemble mais séparément, à l’image de la ligne de crête qui réunit deux versants mais sépare leurs eaux.
Ce projet consiste à transformer une petite grange datant du XIX siècle, attenante à la maison existante, en habitation. L’enjeu est de créer un « nouveau foyer », comprenant une salle à manger équipée d’une cuisine, agrémentée d’un âtre; le tout sans altérer l’expression originale et rurale de cette bâtisse.
Dans un état vétuste, cette construction est doublée d’une paroi intérieure en bois, isolant thermiquement ce nouvel espace et supportant la toiture entièrement refaite. Des baies vitrées prennent place entre les murs, derrière les bardages existants.
Afin d’assurer une lumière suffisante à l’intérieur du bâtiment, tout en préservant son intimité vis-à-vis de la rue adjacente et du proche voisinage, les lames du bardage sont pivotées pour former une claire-voie faisant office de brise-soleil. Enfin, la porte d’origine devient un volet se rapportant à la baie vitrée. Fermée, la grange retrouve son écrin d’antan.
La maison jumelle est implantée sur un coteau de vignes à forte pente. Elle bénéficie d’un large panorama sur le bassin lémanique, ainsi que d’une double orientation sur le Grand-Lac et la plaine du Rhône.
Ces deux orientations sont représentées par des décrochements en façade aval. Ces derniers assurent également la privacité des prolongements extérieurs de chacune des habitations. L’accès semi-enterré en aval, couvert par les habitations, offre un parcours séquencé et ouvert sur le grand paysage. Son insertion à l’intérieur du gabarit projeté minimise l’impact au sol des constructions et préserve ainsi la topographie naturelle du terrain.
Le Cabinet occupe une arcade de plain-pied, avec pignon sur rue. Les espaces d’entrée, de réception, d’attente et de soins s’organisent selon une géométrie à double orthogonalité, issue de la forme trapèzoidale de l’arcade. Ils sont séquencés par la mise en couleur de murs se rélechissant sur celui situé en vis-àvis. Des clostras prennent place derrière les vitages, pour de gérer cette situation d’interface entre espaces de soins et espace public. La couleur bleu appliquée sur la face extérieure des lames se refléchi sur la face intérieure des lames adjacentes, en raison de leur dispostion en quinconce. Cette installation présente simultanément une animation pour le passant comme pour le patient. Ce dispositif a été conçu en collaboration avec l’artiste Pierre Schwerzmann.
Le projet relève le défi urbain de la densification douce en zone villas. Deux parcelles existantes ont été réduites pour en créer une troisième, intercalée entre les deux premières. Implantée en limite de la voie de desserte, elle initie un nouveau front de rue. L’enjeu architectural de l’habitation est d’amplifier au maximum la surface habitable pour proposer un espace domestique généreux. Le dessin minimaliste du plan et des façades représente la « maison naïve »; le mur pignon sud-ouest donne à voir sur le même plan une porte, des fenêtres et une cheminée.
Le cabinet dentaire occupe les combles d’un immeuble datant du 19e siècle. Sa transformation et sa réorganisation consistent à allier la fonctionnalité des espaces de soins médicaux avec la volonté d’offrir une atmosphère conviviale à la patientèle, en rappelant la domesticité des lieux caractéristique d’un immeuble d’époque. La création d’un îlot central régule les circulations et assure la transition entre les espaces d’entrée, de réception, d’attente et de soins.
Sis sur une parcelle en forte pente dominant le lac, le projet propose la construction d’une grande terrasse habitable en suspension sur le Léman.
La maison, composée de deux niveaux, est construite sur une plate-forme de soutènement comprenant les locaux de services et les accès. Des membranes de verre se déploient à chaque étage pour délimiter les espaces de vie intérieurs et extérieurs. Ce concept privilégie ainsi une habitabilité en étroite relation avec son environnement climatique et paysager.
Les Bains des Trois Jetées est un projet global de réhabilitation et de réaménagement d’un site propriété de la ville de Nyon dont les travaux sont soutenus par une fondation.
Le projet consiste à restituer la simplicité du plan de l’architecte nyonnais Fernand Dorier, réalisé en 1937, ayant subi d’importantes transformations au cours du temps. Une salle de restaurant prend place dans l’espace des anciens vestiaires en commun. Le kiosque, aujourd’hui inutilisé, devient l’entrée de l’établissement. Les sanitaires et la cuisine reprennent leur emplacement d’origine. La buvette retrouve sa place dans la rotonde et un large solarium est aménagé sur la toiture terrasse, lieu de détente et de contemplation.
Le projet a permis de rénover et transformer la maison existante afin d’améliorer son habitabilité (spatiale, thermique et énergétique), tout en préservant son enveloppe extérieure.
Le bâtiment est cadastré dans sa forme actuelle depuis 1784. Il se compose de deux entités partiellement décalées, réunies par un mur de refend et abritées sous un même toit à deux pans. Le projet a permis de rénover et transformer la maison existante afin d’améliorer son habitabilité (spatiale, thermique et énergétique), tout en préservant son enveloppe extérieure. Il propose la mise en place de nouveaux locaux sanitaires disposés dans chacune des entités, reliés par un espace de circulation horizontal et vertical. Ce dispositif fonctionnel et spatial permet une accessibilité aisée des différents espaces de l’habitation et peut proposer, en fonction des besoins, un ou deux logements.
« Noyn » est un pavillon à usages multiples permettant à la fois la vente, la promotion, le stockage, etc. Conçu comme mobilier urbain, il est à la fois « espace habitable » et « objet d’animation ».
Fermé, son volume est simple et compact. Ouvert, il se déploie, devient « maison » et accueille sous un même toit vendeur et client. De jour, son enveloppe translucide éclaire l’espace intérieur; de nuit, il devient « lanterne » et éclaire son environnement. « Noyn » se compose d’une structure tubulaire en inox - contreventée par des câbles - et d’une enveloppe en polycarbonate translucide, plaquée sur la structure. Un système de contrepoids assure un basculement aisé de la partie ouvrante du pavillon.
Transformation d’une maison datant du 18e siècle, composée de deux ailes perpendiculaires.
Le projet propose de restituer l’esprit de cette ancienne dépendance composée de parois en lames de bois ajourées. A l’image des cils, des éléments ajourés, situés devant une longue baie vitrée, se lèvent pour ouvrir la pièce sur le jardin et faire office de pare-soleil. Un parvis situé dans la continuité de cette ouverture prolonge l’intérieur à l’extérieur. Une galerie-bibliothèque est projetée à l’extrémité de l’aile sud-ouest du bâtiment, en lieu et place du bûcher existant
Le projet propose la construction de 26 logements répartis dans cinq immeubles s’inscrivant dans les limites de construction du PPA répartis en deux zones. Les bâtiments sont disposés pour créer un espace public central. Celui-ci est traversé par un cheminement principal «amont-aval» et des cheminements secondaires permettant l’accès aux logements et aux deux parkings à voitures.
Les bâtiments sont composés d’un rez-de-chaussée, d’un étage et d’un galetas. Leur architecture se réfère aux constructions rurales présentes dans le village, caractérisées par de grands avants-toits protégeant des façades généralement en bois ainsi que leur prolongement extérieur. La conception des bâtiments et des espaces publics consiste à donner un caractère rural au quartier, tout en proposant un mode d’habiter contemporain.
Le projet consiste à réunir, sous un même toit, l’intérieur et l’extérieur.
La maison se compose de deux espaces, l’un ouvert et l’autre fermé. L’espace fermé, compris dans deux corps latéraux, réunit les espaces servants et privatifs. L’espace ouvert, à l’image de la grange fourragère, est compris entre les deux corps latéraux et accueille les espaces servis et communs. Il est ouvert jusqu’à la toiture et se fait traverser par le paysage. La terre-cuite, matériau apparent, relie ces deux espaces.
Cette transformation et rénovation d’une maison des années 70 vise à améliorer le confort de l’habitation ainsi que son interaction avec l’environnement paysagé de proximité. La forte déclivité du terrain a déterminé la redéfinition de la toiture et de ses ouvertures.
En aval, deux lucarnes sont reconstruites à l’échelle du paysage forestier. En amont, une lucarne d’angle requalifie l’accès au jardin depuis les combles et l’habitabilité de la pièce attenante. Un plaquage en cuivre prépatiné couvre et uniformise la toiture et ses reliefs, rendant son aspect invariable en regard d’un ciel toujours changeant.
L’extension de l’usine est une annexe destinée au stockage des matières premières utilisées pour l’usinage de pièces mécaniques. La façade de l’annexe reprend et inverse les deux bandeaux superposés de la façade existante. Ce qui est vu et éclairé dans l’espace de travail doit être caché et protégé dans l’espace de stockage.
La construction en structure métallique est emballée d’une façade en deux parties. La première est un bandeau inférieur, composé de bacs et de tôles métalliques, servant de mur de stockage. La seconde est un bandeau supérieur, constitué de panneaux en polycarbonate assurant un éclairage diffus et continu de la lumière à l’intérieur du bâtiment.
Un bâtiment industriel, datant du milieu du XXe siècle, est ici transformé pour accueillir l’administration et la production d’une entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces en matières synthétiques. La partie administrative s’organise autour d’un atrium au centre duquel s’érige un îlot réunissant la matière et le savoir-faire de l’entreprise. Il reflète son identité visuelle.
L’îlot est un volume translucide, dont l’enveloppe est composée de panneaux en polycarbonate fixés sur une structure métallique. Il accueille une cafétéria au rez et un show room à l’étage, conçu comme une terrasse à ciel ouvert. Ses faces diffusent la lumière intérieure de la cafétéria et réfléchissent les lumières extérieures multicolores, animant le show room.
La construction du hangar à plaquettes forestières intercommunal est issu d’un projet réunissant dix-huit communes, associées sous le nom de l’ACP-Trélex. La volonté du maître de l’ouvrage est de valoriser le bois comme énergie, et celle du projet de le mettre en oeuvre pour ses capacités statiques.
Le hangar est construit en rondins de bois provenant des forêts environnantes. Sa structure se compose de sept chevalets « géants » auto-contreventés qui conscrivent deux silos d’une capacité totale de 3’500 m3 de stockage.
Ce contenant et ce contenu constituent un tout écologique et durable pouvant être ainsi considéré comme la « raffinerie du 21ème siècle ».
Le projet se compose de deux parties: l’avant - un espace d’ouverture et d’accueil - et l’arrière conçu comme un espace de fermeture et de séparation. La partie avant se concrétise par une terrasse couverte: elle joue le rôle d’espace de transition entre le chemin et l’habitation proprement dite. La partie arrière est constituée d’un mur percé par de petites ouvertures qui limite l’espace d’habitation de celui du stationnement. La configuration du projet présente une toiture asymétrique – soutenue par deux murs en parpings monolithes d’une épaisseur de 40 cm – et fait référence aux ruraux voisins. La toiture «enveloppe» la maison et se compose de trois pans dont un vertical situé à l’arrière. Son revêtement de tuiles en terre cuite brune crée le lien entre l’habitat et le monde rural environnant. Le pan à l’avant s’avance au-delà de l’habitation pour offrir une terrasse généreuse.
La gémellité présente un aspect particulier: deux entités physiquement distinctes, et issues d’une même origine, se développent au sein d’une même matrice. Le projet conscrit deux corps d’habitation familiale à l’intérieur d’une même enveloppe. Le porche d’entrée et les terrasses constituent les espaces intermédiaires, transitionnels et relationnels entre l’intérieur et l’extérieur, entre le privé et le public. L’enveloppe qui unit les deux habitations est matérialisée par un bardage en bois composé de lattes à tuiles ajourées. La superposition de l’enveloppe, positionnée à des distances variables des murs longitudinaux et plaquées sur les murs pignons, crée un jeu de transparence et d’opacité simultané, jouant entre le contenant et le contenu. Elle fait apparaître, en seconde lecture, une ambiguïté de perception entre un tout et ses parties.
Le projet s’implante parallèlement aux limites de la parcelle, créées par le chemin de la desserte du quartier et par un ancien cours d’eau, pour former un espace public de transition entre ville et habitation.
Les façades rectilignes, en relation avec cet espace, accompagnent l’accès au lotissement, composé de six appartements. La transition entre habitation et jardin se fait par un jeux de décalages successifs de la façade, délimitant un espace privatif propre à chacun des logements. Les appartements situés à l’étage bénéficient d’une grande terrasse en toiture. La géométrie des façades organise ainsi les espaces de l’habitation et leur rapport avec l’environnement naturel et construit du site.
Cette villa, aux proportions équilibrées, a été construite en 1913 par l’architecte A. Schmitt. Elle est classée en note 4 au recensement architectural du canton de Vaud. Aujourd’hui, une extension de l’habitation est projetée dans les combles du bâtiment. L’aménagement de cet espace sous toiture s’organise en deux parties dans la continuité de la structure typologique des étages existants. La partie servante, au nord, comprend circulations, rangements et salle d’eau. La partie servie, côté aval, comprend un espace habitable libre et généreux, au bénéfice d’une lucarne créée à l’image de celles présentes sur les pans de toiture sud des villas voisines.
Le projet de construction d’un hameau à 5 logements s’inscrit sur une parcelle régie par le plan de quartier « Les Tencoys-Dessus » à St-Cergue. Sises sur une parcelle en lisière de forêt et au pied d’une combe, les constructions projetées jouissent d’une vue dégagée en léger surplomb d’un pâturage.
Certifié Minergie, le projet se compose de maisonnettes accolées et décalées, formant respectivement un petit immeuble de 3 appartements et 2 villas implantés côte à côte. Cette configuration favorise une orientation des espaces habitables sur l’aval et sur son paysage ouvert. L’architecture de « moyenne montagne » proposée pour ces trois bâtiments, découle d’une agrégation de figures archétypiques (maison, chalet, grange, etc.) présentes dans son environnement géographique proche.
La densification du hameau au lieu dit « La Motte » est envisagée pour valoriser le patrimoine existant par l’ajout d’une strate supplémentaire dans le respect et la continuité de son histoire débutée il y a plus de 200 ans.
L’enjeu de cette densification est de s’inscrire dans la structure morphologique de chaque entité. « La maison de maître » et « La ferme » restent des entités distinctes mais conjointes à la fois.
La ferme
Le projet complète le bâti existant par la construction de deux nouveaux bâtiments. Il s’agit de répliquer le système de la composition morphologique du bâti à l’échelle de la typologie des logements des logements. L’implantation des bâtiments permet à la fois la lecture d’un seul et même ensemble (dont l’équilibre des vides et des pleins est recherchée) tout en préservant une indépendance de fonctionnement entre les activités agricoles et les futurs logements (accès, parking, jardin, etc.). La distribution croisée et traversante des bâtiments favorise les vues externes au domaine et sur le grand paysage environnant.
Maison de maître
Le projet prolonge le système bâti existant par l’implantation d’un bâtiment à courette résultant de la concentration du système de bâtiments à cour existant. La distribution rayonnante du bâtiment assure une discrétion des accès pour chacun des appartements et offre à ces derniers trois à quatre orientations différentes.
L’étude de faisabilité « Village du Réel », réalisée pour le festival de cinéma Visions du Réel, explore la possibilité de regrouper les activités administratives et festives, pendant le festival, sur le site de Perdtemps – Usteri à Nyon.
Cette étude s’illustre par un projet de chapiteau à soufflets, représentant « l’objectif d’une caméra d’époque ». Il est composé de deux parties. La première, sur deux niveaux, comprend l’entrée et l’accueil au rez, ainsi que les accréditations et le service de presse à l’étage. La seconde, sur un niveau, comprend le bar-restaurant ainsi que des salles de réception. Une « cabine de projection » est positionnée en vis-à-vis du chapiteau, servant d’écran de cinéma. Conçue comme un portique d’entrée, comprenant la billetterie et l’information, elle permet l’accès à la place centrale du festival. Ce dispositif s’insère entre la Salle communale et le Bâtiment des expositions, créant ainsi un repère central pour le festival baptisé « Village du réel ».
Composé de six logements, le lotissement projeté se situe sur un coteau de vignes à forte pente. Tel un funiculaire sur sa crémaillère, le bâtiment est construit au dessus d’une ruelle semi-enterrée, reliant les accès amont et aval de la parcelle avec les entrées des logements. Ces derniers, en forme de chevron, s’emboîtent les uns derrière les autres, suivant la pente naturelle du terrain. Traversants, ils bénéficient simultanément d’une vue sur la vallée du Rhône (sud-est) et sur le Grand-lac (sud-ouest). Cette configuration bâtie assure une privacité des prolongements extérieurs des logements, ainsi qu’une protection contre les nuisances sonores émises par les infrastructures routières et ferroviaires situées en contrebas du parcellaire.
Les objectifs du Plan Partiel d’Affectation «La Longeraie» consistent à créer un lieu de vie dans ce site particulier, tout en proposant une forme d’organisation de l’habitat, des activités, du paysage, des flux de matière et de personnes avec un gradient d’urbanité élevé.
Il s’agit de favoriser un maximum d’interaction (vie communautaire, sentiment d’appartenance, responsabilité et bien-être des futurs habitants, échelle métrique piétonne, etc.) dans un minimum d’espace. La volonté ici est d’imaginer une nouvelle urbanité - empreinte de générosité, d’innovation «écologique», d’une certaine densité et d’une mixité de caractères - en y associant l’histoire du site agricole et celle de la ville en plein développement.
L’enjeu du plan de quartier est de construire une pièce urbaine, se référant à l’îlot nyonnais via la création de seuils de connexion entre l’échelle de la ville et celle du quartier (par des places, passages, portiques, etc.).
Cette composition permet de hiérarchiser et diversifier les espaces publics pour favoriser l’échelle métrique piétonne tout en valorisant la topographie naturelle du sol. Le projet est un lot composé de quatre sous-lots ouverts (six niveaux) dont un des côtés est d’un gabarit inférieur (3 niveaux); établissant ainsi une sous-échelle urbaine. Un bâtiment emblématique de gabarit vertical, l’activateur urbain, marque le signe de l’extension du centre-ville au nord des voies CFF. Le quartier du Martinet devient ainsi un connecteur, tant du point de vue social que physique, et un lieu de convergence (plateforme d’échange intermodale) où transiteront chaque jour de nombreux usagers.
Le projet propose une extension de l’hôtel Royal Savoy, au cœur de Lausanne, dont la construction date de la fin du 19 ème siècle. Il consiste à inscrire un nouveau bâtiment dans son parc, comme une « couronne » dans les arbres, à l’image de son emblème.
L’hôtel s’organise autour d’un axe de circulation vertical qui canalise le flux des personnes, des services et des énergies. Il relie le spa - composé de plates-formes successives rejoignant le parc - aux chambres en suspension, s’ouvrant sur la végétation. Construite en bois, la structure est habillée de voilettes à double usage : pare-soleil pour les chambres et garde-corps pour les balcons. Une calotte végétalisée, entièrement visible depuis l’hôtel existant, couronne le bâtiment. La forme compacte et organique de cette construction correspond à une conception bioclimatique de l’hôtel et au mode de vie écologique qu’il propose.
La parcelle - secteur T - se situe à l’interface de deux identités : résidentielle au nord (cité jardin) et infrastructurelle au sud (avenue et pont d’Aïre). L’enjeu du projet est de s’insérer entre ces deux identités pour interagir avec chacune d’elles. C’est pourquoi une « forme ouverte » est proposée, à l’image des morphologies voisines, caractéristiques d’une « densification périurbaine ». Elle se déploie sur la bissectrice parcellaire, cherchant son équilibre entre ces identités.
Tantôt perçue comme concave ou convexe, cette morphologie est construite en « miroir inversé ». Elle se compose de « têtes », de « fronts » et de « poches », comme autant d’éléments caractérisant ses liens avec son environnement construit et ses espaces paysagers.
Le bâtiment comprend six cages d’escaliers desservant 141 logements. Elles se prolongent à chaque étage par une ou deux coursives semi-privatives et habitables, donnant accès à trois appartements consécutifs au maximum. Ce système de distribution a pour but de privilégier le développement d’une « sociabilité de palier » tout en assurant une intimité à chaque foyer. Enfin, les coursives sont positionnées de façon à circonscrire les deux cours ouvertes - square et jardin potager - pour favoriser les interactions entre logements et espaces paysagers.
Le site de La Savonnerie se trouve dans le lieu dit Es Longs Champs. Ce toponyme caractérise les parcelles agricoles en lanières dont la structure se lit encore aujourd’hui par l’orientation du parcellaire et la construction du réseau viaire.
Le projet propose de consolider cette configuration urbaine singulière par le développement d’un « îlot ouvert » reprenant les caractéristiques morphologiques du site, en les répliquant pour créer un système : chaque lanière se compose successivement d’un premier bâtiment de grandes dimensions identifié comme un « bouchon », puis d’une « placette » s’inscrivant en cascade, à la suite de la place du Marché et du square de la Savonnerie.
Circonscrite par quatre fronts, la « placette », envisagée comme centralité du quartier et des associations est renforcée par la construction d’un édicule en son centre, conçu comme une « relique » de l’ancienne fabrique de savons.
Le projet se compose de trois bâtiments (dont un « bouchon » de 35m/35m de côté) comprenant des arcades associatives et commerciales au rez-de-chaussée, ainsi que des logements sur quatre étages, le dernier prenant la forme d’une toiture à la Mansart.
Chaque immeuble d’habitations est régi par une structure typologique « rayonnante », commandant la disposition des logements, construits autour d’une loggia privative comme « antichambre » entre le dedans et le dehors.
Situé à l’Est de la ville de Nyon, le quartier Etraz-Sud est sis sur un terrain en pente compris entre la rte de l’Etraz et le cordon boisé bordant la rivière de l’Asse. Ses bâtiments existants de gabarits variables, présentent un caractère typique des architectures industrielles bâties depuis le début jusqu’au milieu du 20e siècle.
Le projet élaboré dans le cadre du MEP Etraz-Sud a pour but de densifier cette friche industrielle, dévolue à des activités sociales et culturelles ainsi qu’à du logement. La morphologie proposée renforce la structure en peigne existante ainsi que les espaces publics s’y rapportant, par la construction de nouveaux bâtiments et la surélévation de bâtiments existants, dont l’architecture est en résonnance avec le caractère historique du site. Véritable pièce urbaine, elle gagne en intensité pour elle-même et devient un relais, une passerelle, entre les territoires de Nyon et de Prangins.
Les parcelles du Bachet-de-Pesay et du Trèfle d’Or, situées en vis-à-vis et de part et d’autre de la Rte de St-Julien, se trouvent chacune à la terminaison d’un système morphologique urbain, induite par l’intersection d’infrastructures de transports.
Précédée d’îlots ouverts successifs, la parcelle comprise dans le quartier du Bachet-de-Pesay, de taille plus réduite que les précédentes, incite à proposer une morphologie bâtie plus compacte, plus hermétique et par conséquent plus autonome. C’est pourquoi ce resserrement urbain induit par la proximité d’un pôle d’échanges multimodal provoque une contraction de l’îlot ouvert et génère de ce fait un îlot fermé, dont le front de rue en créneaux restitue la trace du lotissement existant, comme palimpsest.
Précédée par les masses bâties du complexe sportif projeté et caractérisée par un parcellaire aux interfaces plurielles, la parcelle du Trèfle d’Or incite à proposer l’édification d’un bâtiment solitaire. Implanté en son milieu et prenant appui sur une esplanade lui servant de prolongement, son gabarit réplique celui du volume émergeant voisin, pour former une connivence de taille, en vis-à-vis de l’îlot fermé.
Les structures et principes typologiques suivent et renforcent les formes bâties propres à chacune des parcelles.
La maison Gübler est reconnue comme un tout composé de différentes parties, construites, transformées et agrandies entre la fin du 18esiècle et le début du 20esiècle. Le projet propose de répartir le programme de l’UAPE selon la composition volumétrique existante de la maison, comprenant la bâtisse d’origine, l’annexe et la tour de l’escalier. Il considère et maintient l’entrée officielle côté rue et l’entrée de service côté jardin.
Les espaces dévolus aux écoliers sont compris dans la bâtisse d’origine, construite sur quatre niveaux. Les espaces destinés aux éducateurs et à l’administration sont compris dans l’annexe construite sur deux niveaux. L’escalier est redessiné et maintenu dans la tour. A l’image d’un bûcher adossé au mur de propriété, une adjonction contenant les locaux techniques est construite dans le prolongement de la tour.
La typologie de la bâtisse principale, caractérisée par un dispositif de pièces communicantes, est renforcée par l’ajout de nouvelles pièces agrégées selon le même principe. Il en résulte un plan d’étage composé de pièces en enfilades disposées autour d’un noyau de services comprenant sanitaires, ascenseur et rangements. Cette reconfiguration typologique propose une mise en résonnance des espaces domestiques d’hier avec les espaces parascolaires de demain.
Situé à l’intersection de l’avenue d’Echallens et du chemin du Chasseron, le bâtiment projeté devient la pierre angulaire de cette configuration urbaine.
Implanté en retrait de la chaussée, le bâtiment est précédé par l’aménagement d’un espace d’accès pour les piétons et les véhicules (vélos, motos et voitures). Un portique sur double hauteur, à l’échelle de son environnement urbain, dessine l’entrée de la « grande maison ». Le projet est organisé, en plan et en coupe, par une « structure tripartite ». En plan, le projet est fendu par un système de circulation dans sa longueur et sa largeur, selon trois orientations : Sud-est/chemin du Chasseron, Sud-ouest/avenue d’Echallens, Nord-ouest/jardins résidentiels. Le programme du foyer d’hébergement est réparti et organisé dans les trois corps de bâtiment résultants, en fonction de leur interface respective. En coupe, le projet est stratifié en trois parties : socle, corps intermédiaire et mansard. Le socle se compose de deux étages semi-enterrés, compris entre les points haut et bas de la parcelle. Il réunit les espaces d’activités et de services, dévolus au personnel et aux résidents du foyer d’hébergement. Le corps intermédiaire et le mansard totalisent quatre étages hors terre. Ils accueillent les espaces de logement des résidents (chambres, unités sanitaires et cuisines).
À l’image des agglomérats villageois situés le long de la route de Meyrin, le projet se compose par l’« addition » successive de trois corps de bâtiment, décalés et articulés à leur mitoyenneté.
De type villageois, le gabarit de cette composition se termine en amont par un mur pignon et en aval par une croupe réunissant les deux pans de toiture. Cette configuration permet de conserver une des caractéristiques du bourg historique de Meyrin présentant, au niveau du tissu bâti, une « divagation » des fronts construits le long d’une chaussée principalement linéaire. Le projet assure une relation visuelle et physique entre les deux centralités villageoises qui sont la place et l’école, préservant ainsi une indépendance entre l’immeuble projeté et l’évolution future des bâtiments existants.
Le bâtiment projeté de vingt logements s’inscrit dans un plan de quartier rigoureux des années nonante. Implanté sur l’esplanade, il fait office d’élément de liaison entre les corps bâtis existants et d’élément de transition entre l’avenue de Beaulieu et le quartier du Maupas.
Un portique invite à traverser le bâtiment du Nord-est au Sud-ouest, reliant l’avenue de Beaulieu au parc. Des arcades permettent de longer le bâtiment entre Lac et Jura, connectant les accès amont et aval du site ainsi que les aménagements situés aux deux extrémités de l’esplanade: l’espace de jeux et la terrasse commune. Une cage d’escalier principale (extérieure) régule les circulations extérieures et intérieures du bâtiment. Une rue intérieure donne accès aux habitations situées au 1er étage, favorisant ainsi les interactions entre habitants.
L’îlot urbain dans lequel s’inscrit l’immeuble du projet dessine une limite géométrique présentant une série de décrochements à amplitudes variées. Telles des impulsions, ils renforcent l’intensité et la diversité urbaines du quartier des Eaux-Vives.
Le projet se caractérise par deux configurations urbaines qui traduisent successivement deux typologies de logements : la première « traversante », interface rue – cour relie le côté rue et le côté cour du logement. Sa forme en « S » assure à la cuisine et au séjour des usages à la fois distincts et conjoints dans la profondeur de l’espace domestique. La seconde « transversante », interface rue-rue, relie les deux angles du logement ouverts sur les rues. Sa forme en « U » assure à la cuisine et au séjour des usages à la fois distincts et conjoints dans la longueur de l’espace domestique.
Les logements, développés entre cour et rues, s’emboîtent les uns dans les autres dans un mouvement circulaire avec comme point de départ et d’arrivée la bâtisse existante, réhabilitée en maison de rencontre et de cultures.
Ce mouvement permet aussi bien de spatialiser le système de circulation, rapporté à l’échelle des logements, que celui de la cour, ramené à l’échelle de l’ensemble projeté. La cour centrale du projet, plantée d’un Ginkgo biloba « Fastigiata », s’ouvre en façade nord-ouest pour conférer au projet ce statut hybride. Les variations typologiques des logements sont lisibles en façade par des loggias configurées en fonction du contexte urbain sur lequel elles s’ouvrent.
Le projet prend le parti de concentrer les surfaces bâties pour dégager un espace paysager collectif généreux à l’échelle des caractéristiques géomorphologiques du site et le grand paysage; et ce malgré la présence proche de l’autoroute.
L’espace paysager est conçu comme une prairie plantée ponctuellement (arbres isolés et bocages), conservant le caractère ouvert du site et libérant les vues croisées. Le projet répartit et regroupe les surfaces bâties, les “pièces urbaines”, selon deux périmètres d’implantation articulés par une place urbaine. Dans le premier espace, à métrique de quartier, le vide organise le plein. Il est dédié aux logements et activités de quartier de proximité. Il est composé de cinq cours appelées “chambres de silence”, reliées entre elles et ouvertes sur le parc. Au Nord de ce système, la tour de logements est traitée comme activateur urbain. Elle constitue un nouveau repère territorial pour le secteur de l’Ouest lausannois. Dans le deuxième espace, à métrique régionale, le plein organise le vide. Il regroupe les activités commerciales et administratives à proximité immédiate de l’autoroute.
Il est composé de rues commerçantes qui prennent naissance entre les bâtiments commerciaux et administratifs.
Les premières traces du prieuré d’Etoy remontent au XIIe siècle, période durant laquelle il est affecté au logement des moines. Il est partiellement démoli en 1537 puis reconstruit sur les vestiges de l’ancien prieuré et de l’ancienne église. Il servit d’écurie puis de four, de grenier et de chambres. Au XIXe siècle, il retrouve son espace de culte au rez-de-chaussée, ainsi qu’un logement à l’étage et dans les combles. Conjointement, la façade sud-est est modifiée ou reconstruite de façon éclectique, mêlant des éléments néogothiques et de style rustique dit « à l’italienne ».
Aujourd’hui, le prieuré est classé en note 2 selon le dernier recensement architectural du Canton de Vaud. Le projet comprend la restauration des façades, tout comme les voûtes d’arêtes et le four situés au rez-de-chaussée. Les espaces de service du logement sont réorganisés à l’étage et dans les combles, selon la typologie des pièces à vivre ainsi que des fermes structurant l’espace sous toiture.
La parcelle - secteur T - se situe à l’interface de deux identités : résidentielle au nord (cité jardin) et infrastructurelle au sud (avenue et pont d’Aïre). L’enjeu du projet est de s’insérer entre ces deux identités pour interagir avec chacune d’elles. C’est pourquoi une « forme ouverte » est proposée, à l’image des morphologies voisines, caractéristiques d’une « densification périurbaine ». Elle se déploie sur la bissectrice parcellaire, cherchant son équilibre entre ces identités.
Tantôt perçue comme concave ou convexe, cette morphologie est construite en « miroir inversé ». Elle se compose de « têtes », de « fronts » et de « poches », comme autant d’éléments caractérisant ses liens avec son environnement construit et ses espaces paysagers.
Le bâtiment comprend six cages d’escaliers desservant 141 logements. Elles se prolongent à chaque étage par une ou deux coursives semi-privatives et habitables, donnant accès à trois appartements consécutifs au maximum. Ce système de distribution a pour but de privilégier le développement d’une « sociabilité de palier » tout en assurant une intimité à chaque foyer. Enfin, les coursives sont positionnées de façon à circonscrire les deux cours ouvertes - square et jardin potager - pour favoriser les interactions entre logements et espaces paysagers.
Cette villa, aux proportions équilibrées, a été construite en 1913 par l’architecte A. Schmitt. Elle est classée en note 4 au recensement architectural du canton de Vaud. Aujourd’hui, une extension de l’habitation est projetée dans les combles du bâtiment. L’aménagement de cet espace sous toiture s’organise en deux parties dans la continuité de la structure typologique des étages existants. La partie servante, au nord, comprend circulations, rangements et salle d’eau. La partie servie, côté aval, comprend un espace habitable libre et généreux, au bénéfice d’une lucarne créée à l’image de celles présentes sur les pans de toiture sud des villas voisines.
Ce bâtiment dénommé La Fleur de Lys est sis dans le quartier de Rive. Il est classé en note 2 au recensement architectural du canton de Vaud. Apparaissant dès le XVIe siècle sur les cartes de la ville comme bâtiment singulier, au XVIIIe siècle il fait partie de l’un des cinq grands logis de la ville de Nyon. Devenu propriété de la commune de Nyon en 1946, il est transformé successivement en 1968 puis en1986. Des logements ont été construits dans les combles et les sur-combles. L’espace central couvert et ouvert sur la cour nord a été fermé pour créer une cage d’escaliers d’immeuble intérieure.
Cette intervention conséquente et empreinte d’une architecture caractéristique des années 80 a été allégée visuellement, afin de réconcilier le dispositif contemporain de la cage d’escaliers (colonnes, paillasses, coursives, barrières, etc.) avec les façades intérieures plus anciennes circonscrivant cet atrium. Le revêtement de sol a été supprimé et les teintes de chaque élément reconsidérées. Un échiquier a été dessiné au sol, accompagné de quelques assises cubiques dispersées dans la cage d’escaliers, pour renforcer la centralité et la convivialité de cet espace d’entrée et d’accès aux différents logements.
L’enjeu de ce petit édicule public est d’abriter et de stationner des vélos, en recourant à une construction « minimale ». Celle-ci se compose de quatre portiques métalliques disposés de façon à supporter la toiture, assurer le contreventement de la construction, répartir et appuyer les vélos sous la surface couverte. Des éléments de remplissage sont insérés à l’intérieur des portiques situés aux deux extrémités du couvert pour contenir l’espace dévolu au stationnement. Ils permettent également d’harmoniser l’édicule avec son contexte, à l’image des grilles de remplissage reprenant le motif de celles figurant sur la porte d’entrée de l’immeuble adjacent.
L’ancienne Cure de Colombier-sur-Morges a été construite en 1902. Cette demeure présente un caractère architectural s’apparentant au Heimatstil. Le projet comprend le déplacement de la cuisine dans la remise attenante à l’habitation, la rénovation et restauration des façades, ainsi qu’une redéfinition des accès et des aménagements extérieurs.
Déplacée du nord-est au nord-ouest du bâtiment, la cuisine a été conçue comme un espace de transtion entre l’intérieur et l’extérieur. Un nouveau plancher en cascade relie le rez-de-chaussée, situé en hors parterre, à la terrasse construite comme un prolongement extérieur de cet espace domestique, face au Jura. Conjointement, un vestibule a été aménagé dans la pièce dévolue initialement à la cuisine.
Cette réorganisation partielle du rez-de-chaussée a engendré une redéfinition des accès voitures et piétons attenants au bâtiment. La construction d’une nouvelle remise comme celle d’un nouvel escalier de sevice, spatialisent et accompagnent ce réaménagement. Les véhicules sont cantonnés au nord-est de la propriété, au profit d’une cour orientée nord-ouest, devenue piétonne et à usages domestiques exclusivement. Désormais, cette demeure et ses prolongements extérieurs sont autant d’espaces bénéficiant d’une situation privilégiée et dégagée sur le lac comme sur le Jura.
Le site de La Savonnerie se trouve dans le lieu dit Es Longs Champs. Ce toponyme caractérise les parcelles agricoles en lanières dont la structure se lit encore aujourd’hui par l’orientation du parcellaire et la construction du réseau viaire.
Le projet propose de consolider cette configuration urbaine singulière par le développement d’un « îlot ouvert » reprenant les caractéristiques morphologiques du site, en les répliquant pour créer un système : chaque lanière se compose successivement d’un premier bâtiment de grandes dimensions identifié comme un « bouchon », puis d’une « placette » s’inscrivant en cascade, à la suite de la place du Marché et du square de la Savonnerie.
Circonscrite par quatre fronts, la « placette », envisagée comme centralité du quartier et des associations est renforcée par la construction d’un édicule en son centre, conçu comme une « relique » de l’ancienne fabrique de savons.
Le projet se compose de trois bâtiments (dont un « bouchon » de 35m/35m de côté) comprenant des arcades associatives et commerciales au rez-de-chaussée, ainsi que des logements sur quatre étages, le dernier prenant la forme d’une toiture à la Mansart.
Chaque immeuble d’habitations est régi par une structure typologique « rayonnante », commandant la disposition des logements, construits autour d’une loggia privative comme « antichambre » entre le dedans et le dehors.
Le projet de construction d’une maison à deux habitations s’implante perpendiculairement à la ligne de crête de la parcelle, dont les versants sont façonnés par deux ruisseaux. La géométrie de la toiture est en résonnance avec cette configuration topographique et géomorphologique particulière.
Le faîte en ligne brisée génère quatre pans qui évoquent les versants ainsi qu’une noue rappelant la ligne de crête. La volumétrie résultante produit un bâtiment bicéphale. Côté cour, la façade pignon est l’expression d’« une seul maison » avec un porche d’entrée situé à l’axe du faîte. Côté jardin, la façade pignon est l’expression de « deux habitations », avec des loggias situées aux extrémités du bâtiment, suivant le dédoublement du mur pignon.
L’architecture propose ainsi de vivre ensemble mais séparément, à l’image de la ligne de crête qui réunit deux versants mais sépare leurs eaux.
Situé à l’Est de la ville de Nyon, le quartier Etraz-Sud est sis sur un terrain en pente compris entre la rte de l’Etraz et le cordon boisé bordant la rivière de l’Asse. Ses bâtiments existants de gabarits variables, présentent un caractère typique des architectures industrielles bâties depuis le début jusqu’au milieu du 20e siècle.
Le projet élaboré dans le cadre du MEP Etraz-Sud a pour but de densifier cette friche industrielle, dévolue à des activités sociales et culturelles ainsi qu’à du logement. La morphologie proposée renforce la structure en peigne existante ainsi que les espaces publics s’y rapportant, par la construction de nouveaux bâtiments et la surélévation de bâtiments existants, dont l’architecture est en résonnance avec le caractère historique du site. Véritable pièce urbaine, elle gagne en intensité pour elle-même et devient un relais, une passerelle, entre les territoires de Nyon et de Prangins.
Le projet de construction d’un hameau à 5 logements s’inscrit sur une parcelle régie par le plan de quartier « Les Tencoys-Dessus » à St-Cergue. Sises sur une parcelle en lisière de forêt et au pied d’une combe, les constructions projetées jouissent d’une vue dégagée en léger surplomb d’un pâturage.
Certifié Minergie, le projet se compose de maisonnettes accolées et décalées, formant respectivement un petit immeuble de 3 appartements et 2 villas implantés côte à côte. Cette configuration favorise une orientation des espaces habitables sur l’aval et sur son paysage ouvert. L’architecture de « moyenne montagne » proposée pour ces trois bâtiments, découle d’une agrégation de figures archétypiques (maison, chalet, grange, etc.) présentes dans son environnement géographique proche.
Ce projet consiste à transformer une petite grange datant du XIX siècle, attenante à la maison existante, en habitation. L’enjeu est de créer un « nouveau foyer », comprenant une salle à manger équipée d’une cuisine, agrémentée d’un âtre; le tout sans altérer l’expression originale et rurale de cette bâtisse.
Dans un état vétuste, cette construction est doublée d’une paroi intérieure en bois, isolant thermiquement ce nouvel espace et supportant la toiture entièrement refaite. Des baies vitrées prennent place entre les murs, derrière les bardages existants.
Afin d’assurer une lumière suffisante à l’intérieur du bâtiment, tout en préservant son intimité vis-à-vis de la rue adjacente et du proche voisinage, les lames du bardage sont pivotées pour former une claire-voie faisant office de brise-soleil. Enfin, la porte d’origine devient un volet se rapportant à la baie vitrée. Fermée, la grange retrouve son écrin d’antan.
Les parcelles du Bachet-de-Pesay et du Trèfle d’Or, situées en vis-à-vis et de part et d’autre de la Rte de St-Julien, se trouvent chacune à la terminaison d’un système morphologique urbain, induite par l’intersection d’infrastructures de transports.
Précédée d’îlots ouverts successifs, la parcelle comprise dans le quartier du Bachet-de-Pesay, de taille plus réduite que les précédentes, incite à proposer une morphologie bâtie plus compacte, plus hermétique et par conséquent plus autonome. C’est pourquoi ce resserrement urbain induit par la proximité d’un pôle d’échanges multimodal provoque une contraction de l’îlot ouvert et génère de ce fait un îlot fermé, dont le front de rue en créneaux restitue la trace du lotissement existant, comme palimpsest.
Précédée par les masses bâties du complexe sportif projeté et caractérisée par un parcellaire aux interfaces plurielles, la parcelle du Trèfle d’Or incite à proposer l’édification d’un bâtiment solitaire. Implanté en son milieu et prenant appui sur une esplanade lui servant de prolongement, son gabarit réplique celui du volume émergeant voisin, pour former une connivence de taille, en vis-à-vis de l’îlot fermé.
Les structures et principes typologiques suivent et renforcent les formes bâties propres à chacune des parcelles.
La maison jumelle est implantée sur un coteau de vignes à forte pente. Elle bénéficie d’un large panorama sur le bassin lémanique, ainsi que d’une double orientation sur le Grand-Lac et la plaine du Rhône.
Ces deux orientations sont représentées par des décrochements en façade aval. Ces derniers assurent également la privacité des prolongements extérieurs de chacune des habitations. L’accès semi-enterré en aval, couvert par les habitations, offre un parcours séquencé et ouvert sur le grand paysage. Son insertion à l’intérieur du gabarit projeté minimise l’impact au sol des constructions et préserve ainsi la topographie naturelle du terrain.
Le Cabinet occupe une arcade de plain-pied, avec pignon sur rue. Les espaces d’entrée, de réception, d’attente et de soins s’organisent selon une géométrie à double orthogonalité, issue de la forme trapèzoidale de l’arcade. Ils sont séquencés par la mise en couleur de murs se rélechissant sur celui situé en vis-àvis. Des clostras prennent place derrière les vitages, pour de gérer cette situation d’interface entre espaces de soins et espace public. La couleur bleu appliquée sur la face extérieure des lames se refléchi sur la face intérieure des lames adjacentes, en raison de leur dispostion en quinconce. Cette installation présente simultanément une animation pour le passant comme pour le patient. Ce dispositif a été conçu en collaboration avec l’artiste Pierre Schwerzmann.
Le projet relève le défi urbain de la densification douce en zone villas. Deux parcelles existantes ont été réduites pour en créer une troisième, intercalée entre les deux premières. Implantée en limite de la voie de desserte, elle initie un nouveau front de rue. L’enjeu architectural de l’habitation est d’amplifier au maximum la surface habitable pour proposer un espace domestique généreux. Le dessin minimaliste du plan et des façades représente la « maison naïve »; le mur pignon sud-ouest donne à voir sur le même plan une porte, des fenêtres et une cheminée.
La maison Gübler est reconnue comme un tout composé de différentes parties, construites, transformées et agrandies entre la fin du 18esiècle et le début du 20esiècle. Le projet propose de répartir le programme de l’UAPE selon la composition volumétrique existante de la maison, comprenant la bâtisse d’origine, l’annexe et la tour de l’escalier. Il considère et maintient l’entrée officielle côté rue et l’entrée de service côté jardin.
Les espaces dévolus aux écoliers sont compris dans la bâtisse d’origine, construite sur quatre niveaux. Les espaces destinés aux éducateurs et à l’administration sont compris dans l’annexe construite sur deux niveaux. L’escalier est redessiné et maintenu dans la tour. A l’image d’un bûcher adossé au mur de propriété, une adjonction contenant les locaux techniques est construite dans le prolongement de la tour.
La typologie de la bâtisse principale, caractérisée par un dispositif de pièces communicantes, est renforcée par l’ajout de nouvelles pièces agrégées selon le même principe. Il en résulte un plan d’étage composé de pièces en enfilades disposées autour d’un noyau de services comprenant sanitaires, ascenseur et rangements. Cette reconfiguration typologique propose une mise en résonnance des espaces domestiques d’hier avec les espaces parascolaires de demain.
Situé à l’intersection de l’avenue d’Echallens et du chemin du Chasseron, le bâtiment projeté devient la pierre angulaire de cette configuration urbaine.
Implanté en retrait de la chaussée, le bâtiment est précédé par l’aménagement d’un espace d’accès pour les piétons et les véhicules (vélos, motos et voitures). Un portique sur double hauteur, à l’échelle de son environnement urbain, dessine l’entrée de la « grande maison ». Le projet est organisé, en plan et en coupe, par une « structure tripartite ». En plan, le projet est fendu par un système de circulation dans sa longueur et sa largeur, selon trois orientations : Sud-est/chemin du Chasseron, Sud-ouest/avenue d’Echallens, Nord-ouest/jardins résidentiels. Le programme du foyer d’hébergement est réparti et organisé dans les trois corps de bâtiment résultants, en fonction de leur interface respective. En coupe, le projet est stratifié en trois parties : socle, corps intermédiaire et mansard. Le socle se compose de deux étages semi-enterrés, compris entre les points haut et bas de la parcelle. Il réunit les espaces d’activités et de services, dévolus au personnel et aux résidents du foyer d’hébergement. Le corps intermédiaire et le mansard totalisent quatre étages hors terre. Ils accueillent les espaces de logement des résidents (chambres, unités sanitaires et cuisines).
La densification du hameau au lieu dit « La Motte » est envisagée pour valoriser le patrimoine existant par l’ajout d’une strate supplémentaire dans le respect et la continuité de son histoire débutée il y a plus de 200 ans.
L’enjeu de cette densification est de s’inscrire dans la structure morphologique de chaque entité. « La maison de maître » et « La ferme » restent des entités distinctes mais conjointes à la fois.
La ferme
Le projet complète le bâti existant par la construction de deux nouveaux bâtiments. Il s’agit de répliquer le système de la composition morphologique du bâti à l’échelle de la typologie des logements des logements. L’implantation des bâtiments permet à la fois la lecture d’un seul et même ensemble (dont l’équilibre des vides et des pleins est recherchée) tout en préservant une indépendance de fonctionnement entre les activités agricoles et les futurs logements (accès, parking, jardin, etc.). La distribution croisée et traversante des bâtiments favorise les vues externes au domaine et sur le grand paysage environnant.
Maison de maître
Le projet prolonge le système bâti existant par l’implantation d’un bâtiment à courette résultant de la concentration du système de bâtiments à cour existant. La distribution rayonnante du bâtiment assure une discrétion des accès pour chacun des appartements et offre à ces derniers trois à quatre orientations différentes.
Le cabinet dentaire occupe les combles d’un immeuble datant du 19e siècle. Sa transformation et sa réorganisation consistent à allier la fonctionnalité des espaces de soins médicaux avec la volonté d’offrir une atmosphère conviviale à la patientèle, en rappelant la domesticité des lieux caractéristique d’un immeuble d’époque. La création d’un îlot central régule les circulations et assure la transition entre les espaces d’entrée, de réception, d’attente et de soins.
À l’image des agglomérats villageois situés le long de la route de Meyrin, le projet se compose par l’« addition » successive de trois corps de bâtiment, décalés et articulés à leur mitoyenneté.
De type villageois, le gabarit de cette composition se termine en amont par un mur pignon et en aval par une croupe réunissant les deux pans de toiture. Cette configuration permet de conserver une des caractéristiques du bourg historique de Meyrin présentant, au niveau du tissu bâti, une « divagation » des fronts construits le long d’une chaussée principalement linéaire. Le projet assure une relation visuelle et physique entre les deux centralités villageoises qui sont la place et l’école, préservant ainsi une indépendance entre l’immeuble projeté et l’évolution future des bâtiments existants.
L’étude de faisabilité « Village du Réel », réalisée pour le festival de cinéma Visions du Réel, explore la possibilité de regrouper les activités administratives et festives, pendant le festival, sur le site de Perdtemps – Usteri à Nyon.
Cette étude s’illustre par un projet de chapiteau à soufflets, représentant « l’objectif d’une caméra d’époque ». Il est composé de deux parties. La première, sur deux niveaux, comprend l’entrée et l’accueil au rez, ainsi que les accréditations et le service de presse à l’étage. La seconde, sur un niveau, comprend le bar-restaurant ainsi que des salles de réception. Une « cabine de projection » est positionnée en vis-à-vis du chapiteau, servant d’écran de cinéma. Conçue comme un portique d’entrée, comprenant la billetterie et l’information, elle permet l’accès à la place centrale du festival. Ce dispositif s’insère entre la Salle communale et le Bâtiment des expositions, créant ainsi un repère central pour le festival baptisé « Village du réel ».
Sis sur une parcelle en forte pente dominant le lac, le projet propose la construction d’une grande terrasse habitable en suspension sur le Léman.
La maison, composée de deux niveaux, est construite sur une plate-forme de soutènement comprenant les locaux de services et les accès. Des membranes de verre se déploient à chaque étage pour délimiter les espaces de vie intérieurs et extérieurs. Ce concept privilégie ainsi une habitabilité en étroite relation avec son environnement climatique et paysager.
Les Bains des Trois Jetées est un projet global de réhabilitation et de réaménagement d’un site propriété de la ville de Nyon dont les travaux sont soutenus par une fondation.
Le projet consiste à restituer la simplicité du plan de l’architecte nyonnais Fernand Dorier, réalisé en 1937, ayant subi d’importantes transformations au cours du temps. Une salle de restaurant prend place dans l’espace des anciens vestiaires en commun. Le kiosque, aujourd’hui inutilisé, devient l’entrée de l’établissement. Les sanitaires et la cuisine reprennent leur emplacement d’origine. La buvette retrouve sa place dans la rotonde et un large solarium est aménagé sur la toiture terrasse, lieu de détente et de contemplation.
Le bâtiment projeté de vingt logements s’inscrit dans un plan de quartier rigoureux des années nonante. Implanté sur l’esplanade, il fait office d’élément de liaison entre les corps bâtis existants et d’élément de transition entre l’avenue de Beaulieu et le quartier du Maupas.
Un portique invite à traverser le bâtiment du Nord-est au Sud-ouest, reliant l’avenue de Beaulieu au parc. Des arcades permettent de longer le bâtiment entre Lac et Jura, connectant les accès amont et aval du site ainsi que les aménagements situés aux deux extrémités de l’esplanade: l’espace de jeux et la terrasse commune. Une cage d’escalier principale (extérieure) régule les circulations extérieures et intérieures du bâtiment. Une rue intérieure donne accès aux habitations situées au 1er étage, favorisant ainsi les interactions entre habitants.
Le projet a permis de rénover et transformer la maison existante afin d’améliorer son habitabilité (spatiale, thermique et énergétique), tout en préservant son enveloppe extérieure.
Le bâtiment est cadastré dans sa forme actuelle depuis 1784. Il se compose de deux entités partiellement décalées, réunies par un mur de refend et abritées sous un même toit à deux pans. Le projet a permis de rénover et transformer la maison existante afin d’améliorer son habitabilité (spatiale, thermique et énergétique), tout en préservant son enveloppe extérieure. Il propose la mise en place de nouveaux locaux sanitaires disposés dans chacune des entités, reliés par un espace de circulation horizontal et vertical. Ce dispositif fonctionnel et spatial permet une accessibilité aisée des différents espaces de l’habitation et peut proposer, en fonction des besoins, un ou deux logements.
Composé de six logements, le lotissement projeté se situe sur un coteau de vignes à forte pente. Tel un funiculaire sur sa crémaillère, le bâtiment est construit au dessus d’une ruelle semi-enterrée, reliant les accès amont et aval de la parcelle avec les entrées des logements. Ces derniers, en forme de chevron, s’emboîtent les uns derrière les autres, suivant la pente naturelle du terrain. Traversants, ils bénéficient simultanément d’une vue sur la vallée du Rhône (sud-est) et sur le Grand-lac (sud-ouest). Cette configuration bâtie assure une privacité des prolongements extérieurs des logements, ainsi qu’une protection contre les nuisances sonores émises par les infrastructures routières et ferroviaires situées en contrebas du parcellaire.
« Noyn » est un pavillon à usages multiples permettant à la fois la vente, la promotion, le stockage, etc. Conçu comme mobilier urbain, il est à la fois « espace habitable » et « objet d’animation ».
Fermé, son volume est simple et compact. Ouvert, il se déploie, devient « maison » et accueille sous un même toit vendeur et client. De jour, son enveloppe translucide éclaire l’espace intérieur; de nuit, il devient « lanterne » et éclaire son environnement. « Noyn » se compose d’une structure tubulaire en inox - contreventée par des câbles - et d’une enveloppe en polycarbonate translucide, plaquée sur la structure. Un système de contrepoids assure un basculement aisé de la partie ouvrante du pavillon.
L’îlot urbain dans lequel s’inscrit l’immeuble du projet dessine une limite géométrique présentant une série de décrochements à amplitudes variées. Telles des impulsions, ils renforcent l’intensité et la diversité urbaines du quartier des Eaux-Vives.
Le projet se caractérise par deux configurations urbaines qui traduisent successivement deux typologies de logements : la première « traversante », interface rue – cour relie le côté rue et le côté cour du logement. Sa forme en « S » assure à la cuisine et au séjour des usages à la fois distincts et conjoints dans la profondeur de l’espace domestique. La seconde « transversante », interface rue-rue, relie les deux angles du logement ouverts sur les rues. Sa forme en « U » assure à la cuisine et au séjour des usages à la fois distincts et conjoints dans la longueur de l’espace domestique.
Les objectifs du Plan Partiel d’Affectation «La Longeraie» consistent à créer un lieu de vie dans ce site particulier, tout en proposant une forme d’organisation de l’habitat, des activités, du paysage, des flux de matière et de personnes avec un gradient d’urbanité élevé.
Il s’agit de favoriser un maximum d’interaction (vie communautaire, sentiment d’appartenance, responsabilité et bien-être des futurs habitants, échelle métrique piétonne, etc.) dans un minimum d’espace. La volonté ici est d’imaginer une nouvelle urbanité - empreinte de générosité, d’innovation «écologique», d’une certaine densité et d’une mixité de caractères - en y associant l’histoire du site agricole et celle de la ville en plein développement.
Les logements, développés entre cour et rues, s’emboîtent les uns dans les autres dans un mouvement circulaire avec comme point de départ et d’arrivée la bâtisse existante, réhabilitée en maison de rencontre et de cultures.
Ce mouvement permet aussi bien de spatialiser le système de circulation, rapporté à l’échelle des logements, que celui de la cour, ramené à l’échelle de l’ensemble projeté. La cour centrale du projet, plantée d’un Ginkgo biloba « Fastigiata », s’ouvre en façade nord-ouest pour conférer au projet ce statut hybride. Les variations typologiques des logements sont lisibles en façade par des loggias configurées en fonction du contexte urbain sur lequel elles s’ouvrent.
Le projet prend le parti de concentrer les surfaces bâties pour dégager un espace paysager collectif généreux à l’échelle des caractéristiques géomorphologiques du site et le grand paysage; et ce malgré la présence proche de l’autoroute.
L’espace paysager est conçu comme une prairie plantée ponctuellement (arbres isolés et bocages), conservant le caractère ouvert du site et libérant les vues croisées. Le projet répartit et regroupe les surfaces bâties, les “pièces urbaines”, selon deux périmètres d’implantation articulés par une place urbaine. Dans le premier espace, à métrique de quartier, le vide organise le plein. Il est dédié aux logements et activités de quartier de proximité. Il est composé de cinq cours appelées “chambres de silence”, reliées entre elles et ouvertes sur le parc. Au Nord de ce système, la tour de logements est traitée comme activateur urbain. Elle constitue un nouveau repère territorial pour le secteur de l’Ouest lausannois. Dans le deuxième espace, à métrique régionale, le plein organise le vide. Il regroupe les activités commerciales et administratives à proximité immédiate de l’autoroute.
Il est composé de rues commerçantes qui prennent naissance entre les bâtiments commerciaux et administratifs.
Transformation d’une maison datant du 18e siècle, composée de deux ailes perpendiculaires.
Le projet propose de restituer l’esprit de cette ancienne dépendance composée de parois en lames de bois ajourées. A l’image des cils, des éléments ajourés, situés devant une longue baie vitrée, se lèvent pour ouvrir la pièce sur le jardin et faire office de pare-soleil. Un parvis situé dans la continuité de cette ouverture prolonge l’intérieur à l’extérieur. Une galerie-bibliothèque est projetée à l’extrémité de l’aile sud-ouest du bâtiment, en lieu et place du bûcher existant
L’enjeu du plan de quartier est de construire une pièce urbaine, se référant à l’îlot nyonnais via la création de seuils de connexion entre l’échelle de la ville et celle du quartier (par des places, passages, portiques, etc.).
Cette composition permet de hiérarchiser et diversifier les espaces publics pour favoriser l’échelle métrique piétonne tout en valorisant la topographie naturelle du sol. Le projet est un lot composé de quatre sous-lots ouverts (six niveaux) dont un des côtés est d’un gabarit inférieur (3 niveaux); établissant ainsi une sous-échelle urbaine. Un bâtiment emblématique de gabarit vertical, l’activateur urbain, marque le signe de l’extension du centre-ville au nord des voies CFF. Le quartier du Martinet devient ainsi un connecteur, tant du point de vue social que physique, et un lieu de convergence (plateforme d’échange intermodale) où transiteront chaque jour de nombreux usagers.
Le projet propose la construction de 26 logements répartis dans cinq immeubles s’inscrivant dans les limites de construction du PPA répartis en deux zones. Les bâtiments sont disposés pour créer un espace public central. Celui-ci est traversé par un cheminement principal «amont-aval» et des cheminements secondaires permettant l’accès aux logements et aux deux parkings à voitures.
Les bâtiments sont composés d’un rez-de-chaussée, d’un étage et d’un galetas. Leur architecture se réfère aux constructions rurales présentes dans le village, caractérisées par de grands avants-toits protégeant des façades généralement en bois ainsi que leur prolongement extérieur. La conception des bâtiments et des espaces publics consiste à donner un caractère rural au quartier, tout en proposant un mode d’habiter contemporain.
Le projet consiste à réunir, sous un même toit, l’intérieur et l’extérieur.
La maison se compose de deux espaces, l’un ouvert et l’autre fermé. L’espace fermé, compris dans deux corps latéraux, réunit les espaces servants et privatifs. L’espace ouvert, à l’image de la grange fourragère, est compris entre les deux corps latéraux et accueille les espaces servis et communs. Il est ouvert jusqu’à la toiture et se fait traverser par le paysage. La terre-cuite, matériau apparent, relie ces deux espaces.
Cette transformation et rénovation d’une maison des années 70 vise à améliorer le confort de l’habitation ainsi que son interaction avec l’environnement paysagé de proximité. La forte déclivité du terrain a déterminé la redéfinition de la toiture et de ses ouvertures.
En aval, deux lucarnes sont reconstruites à l’échelle du paysage forestier. En amont, une lucarne d’angle requalifie l’accès au jardin depuis les combles et l’habitabilité de la pièce attenante. Un plaquage en cuivre prépatiné couvre et uniformise la toiture et ses reliefs, rendant son aspect invariable en regard d’un ciel toujours changeant.
L’extension de l’usine est une annexe destinée au stockage des matières premières utilisées pour l’usinage de pièces mécaniques. La façade de l’annexe reprend et inverse les deux bandeaux superposés de la façade existante. Ce qui est vu et éclairé dans l’espace de travail doit être caché et protégé dans l’espace de stockage.
La construction en structure métallique est emballée d’une façade en deux parties. La première est un bandeau inférieur, composé de bacs et de tôles métalliques, servant de mur de stockage. La seconde est un bandeau supérieur, constitué de panneaux en polycarbonate assurant un éclairage diffus et continu de la lumière à l’intérieur du bâtiment.
Un bâtiment industriel, datant du milieu du XXe siècle, est ici transformé pour accueillir l’administration et la production d’une entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces en matières synthétiques. La partie administrative s’organise autour d’un atrium au centre duquel s’érige un îlot réunissant la matière et le savoir-faire de l’entreprise. Il reflète son identité visuelle.
L’îlot est un volume translucide, dont l’enveloppe est composée de panneaux en polycarbonate fixés sur une structure métallique. Il accueille une cafétéria au rez et un show room à l’étage, conçu comme une terrasse à ciel ouvert. Ses faces diffusent la lumière intérieure de la cafétéria et réfléchissent les lumières extérieures multicolores, animant le show room.
La construction du hangar à plaquettes forestières intercommunal est issu d’un projet réunissant dix-huit communes, associées sous le nom de l’ACP-Trélex. La volonté du maître de l’ouvrage est de valoriser le bois comme énergie, et celle du projet de le mettre en oeuvre pour ses capacités statiques.
Le hangar est construit en rondins de bois provenant des forêts environnantes. Sa structure se compose de sept chevalets « géants » auto-contreventés qui conscrivent deux silos d’une capacité totale de 3’500 m3 de stockage.
Ce contenant et ce contenu constituent un tout écologique et durable pouvant être ainsi considéré comme la « raffinerie du 21ème siècle ».
Le projet propose une extension de l’hôtel Royal Savoy, au cœur de Lausanne, dont la construction date de la fin du 19 ème siècle. Il consiste à inscrire un nouveau bâtiment dans son parc, comme une « couronne » dans les arbres, à l’image de son emblème.
L’hôtel s’organise autour d’un axe de circulation vertical qui canalise le flux des personnes, des services et des énergies. Il relie le spa - composé de plates-formes successives rejoignant le parc - aux chambres en suspension, s’ouvrant sur la végétation. Construite en bois, la structure est habillée de voilettes à double usage : pare-soleil pour les chambres et garde-corps pour les balcons. Une calotte végétalisée, entièrement visible depuis l’hôtel existant, couronne le bâtiment. La forme compacte et organique de cette construction correspond à une conception bioclimatique de l’hôtel et au mode de vie écologique qu’il propose.
Le projet se compose de deux parties: l’avant - un espace d’ouverture et d’accueil - et l’arrière conçu comme un espace de fermeture et de séparation. La partie avant se concrétise par une terrasse couverte: elle joue le rôle d’espace de transition entre le chemin et l’habitation proprement dite. La partie arrière est constituée d’un mur percé par de petites ouvertures qui limite l’espace d’habitation de celui du stationnement. La configuration du projet présente une toiture asymétrique – soutenue par deux murs en parpings monolithes d’une épaisseur de 40 cm – et fait référence aux ruraux voisins. La toiture «enveloppe» la maison et se compose de trois pans dont un vertical situé à l’arrière. Son revêtement de tuiles en terre cuite brune crée le lien entre l’habitat et le monde rural environnant. Le pan à l’avant s’avance au-delà de l’habitation pour offrir une terrasse généreuse.
La gémellité présente un aspect particulier: deux entités physiquement distinctes, et issues d’une même origine, se développent au sein d’une même matrice. Le projet conscrit deux corps d’habitation familiale à l’intérieur d’une même enveloppe. Le porche d’entrée et les terrasses constituent les espaces intermédiaires, transitionnels et relationnels entre l’intérieur et l’extérieur, entre le privé et le public. L’enveloppe qui unit les deux habitations est matérialisée par un bardage en bois composé de lattes à tuiles ajourées. La superposition de l’enveloppe, positionnée à des distances variables des murs longitudinaux et plaquées sur les murs pignons, crée un jeu de transparence et d’opacité simultané, jouant entre le contenant et le contenu. Elle fait apparaître, en seconde lecture, une ambiguïté de perception entre un tout et ses parties.
Le projet s’implante parallèlement aux limites de la parcelle, créées par le chemin de la desserte du quartier et par un ancien cours d’eau, pour former un espace public de transition entre ville et habitation.
Les façades rectilignes, en relation avec cet espace, accompagnent l’accès au lotissement, composé de six appartements. La transition entre habitation et jardin se fait par un jeux de décalages successifs de la façade, délimitant un espace privatif propre à chacun des logements. Les appartements situés à l’étage bénéficient d’une grande terrasse en toiture. La géométrie des façades organise ainsi les espaces de l’habitation et leur rapport avec l’environnement naturel et construit du site.
L’étude envar réunit des compétences dans les disciplines de l’architecture, de l’urbanisme, de la sociologie et de l’environnement pour intégrer à l’architecture et à l’urbanisme, des notions de développement durable dans ses multiples aspects. Elle projette et construit, mais aussi, s’investit dans la recherche et la réflexion architecturale et urbaine en relation avec les aspects sociaux, économiques et écologiques. Chacun des travaux propose des solutions nouvelles valorisant la culture locale et répondant à l’évolution des modes de vie de la société.
Notre travail
Après avoir réalisé plusieurs constructions ayant obtenu le label Minergie, l’étude envar est devenue «Partenaire spécialiste MINERGIE».
Elle est sollicitée pour son savoir faire et son expérience, aussi bien par des particuliers que par des collectivités publiques, dans les domaines tels que: l’aménagement du territoire, l’urbanisme, le logement, le commerce, l’industrie ou encore l’hôtellerie. Pour élaborer ses projets, elle réunit des acteurs complémentaires dans une démarche interdisciplinaire.